Entre arguments marketing et normes légales, les labels et certifications sont légion dans la construction de bâtiments. L’un comme l’autre servent à mettre en avant un certain niveau de qualité, mais encore faut-il savoir dans quelle mesure ! De même, il est important de bien faire la distinction entre un label et une certification, afin d’éviter les déconvenues. Il est en effet assez facile de s’y perdre quand on ne s’y connaît pas vraiment. Or, l’achat ou la construction d’une maison ou d’un appartement doit se faire en toute connaissance de cause.

La base de la qualité d’un logement : la réglementation

Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est important de rappeler que, quoi qu’il en soit, la construction de logements neufs est soumise à une réglementation stricte. À l’heure actuelle, les bâtiments d’habitation doivent respecter la RT 2012 (réglementation thermique). Celle-ci sera bientôt remplacée par la RT 2020, dont les normes seront encore plus strictes. Ces réglementations légales visent à garantir que le projet de construction est respectueux de l’environnement, mais aussi qu’il assure le confort et la sécurité de ses habitants. Ainsi, la RT 2012 n’est pas un argument de vente en soi, mais une preuve que le projet immobilier de Lyon que vous convoitez est en conformité avec la loi. Néanmoins, cela constitue une base sur laquelle s’appuient les différents labels et certifications qui peuvent être décernés à un logement et/ou à son constructeur.

Les certifications, encadrées par la loi

Les certifications sont l’un des 2 types de « récompenses » que l’on peut attribuer à un logement pour attester de sa qualité. Leur attribution est strictement encadrée par la loi, au travers d’organismes certificateurs agréés. En France, le plus connu est certainement le CERQUAL, organisme certificateur de l’Association Qualitel. Ce dernier permet aux promoteurs et aux constructeurs immobiliers dans toute la France de bénéficier de la certification NF Habitat. Quant à la certification NF Habitat HQE, elle concerne plus spécifiquement le tertiaire, comme par exemple la construction d’un parc immobilier pour des entreprises. Le COFRAC (Comité Français d’Accréditation) à quant à lui pour mission de s’assurer que les certifications sont délivrées de manière impartiale. Ainsi, les certifications sont un véritable gage de qualité pour les personnes qui souhaitent acheter des biens qui en bénéficient. À noter également que l’attribution d’une certification n’est pas automatique : elle doit faire l’objet d’une démarche volontaire du constructeur ou du promoteur, qui souhaite délibérément mettre en avant son savoir-faire et son expertise. Il est donc préférable de se tourner vers des professionnels qui disposent d’une certification plutôt que vers ceux qui n’en ont pas.

Les labels, une valeur plus floue

Contrairement aux certifications, les labels sont délivrés par des organismes qui définissent eux-mêmes leur référentiel de qualité. Leur attribution n’est aucunement encadrée par la loi. Certains labels disposent d’une vraie notoriété : ils sont connus et reconnus pour leur fiabilité, et vous pouvez donc vous y fier les yeux fermés. On pense notamment aux labels suivants :

  • BBC (Bâtiments Basse Consommation) ;
  • Effinergie+ ;
  • BEPOS (Bâtiment à Energie Positive) ;
  • Etc.

Si ces derniers évaluent les logements dans leur globalité, il existe également des labels qui s’intéressent à des éléments précis comme l’isolation ou les revêtements de sol. Cela permet par exemple de mettre en valeur des techniques ou des matériaux de qualité et/ou particulièrement respectueux de l’environnement. Lorsque vous devez choisir un promoteur immobilier à Lyon ou ailleurs, la présence d’un ou plusieurs labels peut être encourageante, à condition de bien vérifier leur provenance et leurs conditions d’attribution.

Article précédent Tout savoir sur la qualification Qualisol
Article suivant Énergie : comment payer son gaz et son électricité moins chers ?